Komodo, c’est une petite île, à l’écart de Flores, et pour y aller depuis Singapour, ce n’est pas simple, à vol d’oiseau ce n’est qu’à 2088km, mais le meilleur moyen c’est d’aller à Labuan Bajo sur Flores en avion avec un vol domestique au départ de Bali ou de Jakarta, car il n’y a pas de vols directs. Le problème des compagnies locales, c’est qu’elles sont toutes en Liste Noire Européennes des Compagnies aériennes , quand on y pense, au début, ça fait un peu peur, mais comme il n’y a pas le choix, on fait avec.
Il est aussi possible de faire le voyage en bateau, mais il faudrait compter sur un voyage en dizaines d’heures et peut-être plus cher et plus dangereux que l’avion.
Donc, mon père a organisé ce voyage à Flores pour les vacances de la Toussaint 2013 (du 19 au 27 octobre), nous avons fait escale à Bali, et comme on ne connaissait pas, nous y sommes restés 2 nuits à l’aller et 1 nuit au retour.

Indonesie Flores – 2013-10 – Coucher-de-Soleil sur les Petites Iles de la Sonde, vu depuis le Laprima Hotel
Attention: A Flores, dans la mer, il faut savoir que la plupart des merveilleuses créatures que l’on peut rencontrer sont dangereuses, voir mortelles, à commencer par les jolis coquillages du nom exotique de cone géographique (conus geographus), cone textile, cone strié …. est le plus venimeux au monde, et on le trouve partout. Ce coquillage à un dard, son poison met de 2 à 6 heures à tuer un homme, et il n’existe aucun remède. Il en va de même pour la magnifique rascasse volante (Scorpion Fish), certaines raies pastenagues, les serpents marins (comme nous le verrons plus loin), et la liste est longue, sans compter les anémones, méduses boite, physalies ….
3 jours 2 nuits à Bali Jimbaran
C’était notre premier passage à Bali, et nous avons été à l’Hotel Intercontinental de Jimbaran, un chauffeur en limousine est venu nous chercher à l’aéroport. L’hôtel était magnifique. Il y avait au moins 5 piscines dont certaines avaient des statues géantes en pierre noire à l’intérieur, d’autres avaient le bar au milieu et il fallait nager pour commander un verre. La chambre immense était en duplex (sur deux étages).
L’hôtel donnait sur la plage, mais il était souvent difficile de se baigner dans la mer à cause des rouleaux et du courant. Le soir à la tombée de la nuit, il y avait beaucoup d’australiens couverts de tatouages qui buvaient de la bière sur la plage en regardant le coucher de soleil. Il y avait aussi beaucoup de sea-food restaurants sur cette plage, on y a mangé le soir avec les pieds dans le sable, c’était bon mais on ne voyait pas bien le contenu de son assiette avec la bougie.
Ce qui nous a frappé c’est qu’il y avait des temples avec des statues en pierre noire un peu partout, et c’était vraiment très joli. À Bali, les gens habillent les statues avec des tissus de couleurs vives et font des offrandes aux dieux à tous les coins de rue, souvent un petit panier avec des bâtonnets d’encens, des fleurs séchées et parfois une orange et un morceau d’étoffe. Il faut dire qu’à Bali il y a beaucoup moins de musulmans (20%) que dans le reste de l’Indonésie.
Pour voir notre galerie sur Bali-Jimbaran, cliquez ici.
6 jours 5 nuits à Flores
De Bali on a pris un Fokker 50 de la compagnie Sky Aviation, c’est un avion à hélices et il y avait 1 heure 30 de vol. L’arrivée à Flores était magique car on a survolé à basse hauteur des chapelets d’îles désertes avec des plages de sable blanc et des eaux turquoises. Le plus spectaculaire ce sont les tourbillons dans la mer, les petites îles de la sonde séparent des océans et les courants marins y sont terriblement puissants, cela se voit de l’avion par les remous, les changements de couleur de l’eau comme si des rivières coulaient dans la mer, et aussi par le panache de sable des îles qui s’étire en suivant le courant. Ce que l’on voit aussi, c’est la séparation de la ligne Wallace (wiki) car la végétation des îles n’est plus de la jungle comme à Bali, mais du bush comme en Australie.
Arrivé à Labuan Bajo, on rejoint notre palace, le plus bel hôtel de la ville, le Laprima Hotel, la chambre pour nous 4 est à 880 000 IDR (soit 56€ ou 96SGD de l’époque), malgré sa piscine (dans laquelle certains clients musulmans se baignent tout habillés avec leurs chaussures), cet hôtel ressemble plus à un hôtel pour hommes d’affaire qu’à un resort pour touristes, le service y est aussi mauvais que la nourriture, la chambre sent la peinture, mais rapidement nous comprendrons qu’il n’est pas possible d’avoir mieux à Labuan Bajo et vu la misère, nous avons presque honte de bénéficier de tout ce « luxe ».
Par l’intermédiaire d’un « agent » local, nous nous mettons en relation avec un pêcheur qui connaît par cœur les îles aux alentours de Flores et qui veut bien nous promener toute la journée pour 20USD nourriture, bateau, essence et nécessaire de plongée (masque, palmes et tuba) compris. Notre pêcheur c’est Andika, il ne parle pas un mot d’anglais, mais il est gentil comme tout, son bateau d’une dizaine de mètres de long, en bois, est parfait, nous ferons toutes nos sorties en mer avec lui.
Les varans de Komodo à … Rinca.
Des Dragons de Komodo, on en trouve également sur l’île de Rinca, il parait même qu’il y en a davantage. Comme Pulau Komodo est à une bonne demi journée de navigation de Labuan Bajo, ce qui fait un peu loin pour juste voir les varans sachant que nous pouvons aussi les voir à Rinca qui est une île beaucoup plus proche (2 heures de navigation), et que ça nous laissera du temps sur place si le cœur nous en dit ou pour aller snorkeller ailleurs.
Andika nous y conduit, Alban et Tylian se relaient à la barre, et nous arrivons vers 11:00 à Loh Buaya le point d’entrée du parc des varans de Komodo sur Rinca. Je comprends que Loh Buaya signifie « baie des crocodiles », et qu’ils en ont justement vu un cette semaine.
On débarque, Andika nous attendra sur le bateau. Après avoir passé l’entrée (kitsch) du parc puis traversé sous un soleil de plomb un marais asséché où de petits crabes bleus ont fait des milliers de trous, nous arrivons enfin aux baraquements du parc, la température est terrible, supérieure à 45°C.
Un ranger du parc, aimable comme une porte de prison, nous propose deux circuits, un court dans la jungle ou un long qui passe par les collines, nous optons pour le circuit court. La présence du ranger est obligatoire, les varans sont imprévisibles et peuvent attaquer l’homme. Le ranger qui nous fait la visite, nous explique que les bébés varans peuvent monter aux arbres ce qui leur permet d’échapper aux adultes qui voudraient les dévorer (et oui, le varan de Komodo est cannibale).
Il nous parle aussi un peu de cette végétation, et nous fait voir une variété de ficus étrangleur endémique qui comme une liane s’agrippe gentiment à un arbre pour commencer, l’entoure et finit par le tuer pour prendre sa place, plus tard nous verrons que ce sont les mêmes qui envahissent les temples de Angkor Vat au Cambodge. Arrivé à un certain point, il nous re-propose le circuit long, mais déjà que ce qu’ils appellent jungle, ce ne sont que quelques arbres sans feuilles qui ne donnent presque pas d’ombre et qu’il fait maintenant dans les 50°, on ne se voit pas grimper la colline pelée, on n’a qu’une envie, s’abriter du soleil, alors on abrège le circuit. Les énormes varans ont l’air aussi accablés par la chaleur que nous, ils ne bougent quasiment pas, souvent installés à l’ombre sous les maisons (qui sont sur pilotis).
Retour de Rinca.
Il doit-être 12:30 lorsque l’on quitte Rinca, Andika nous sort notre repas, Nasi Goreng (riz frit avec un œuf sur le plat), c’est bon, et il nous propose une escale sur une petite île sur la route du retour pour snorkeller l’après-midi, c’est peut-être Pulau Kelor, difficile à dire, toutes les îles se ressemblent.
Sur la plage de sable blanc, il y a beaucoup de coquillages, et nous trouvons une espèce d’huître noire à la forme improbable. Dans l’eau sous les rochers, il y a des raies pastenagues à tâche bleues, une espèce en voie disparition, elles mesurent jusqu’à 80 cm de diamètre, et leur disque en or pur constellé de tâches bleues électrique n’a pas l’air d’une couleur existant dans la nature. Ces raies ont un dard qui peut blesser gravement l’être humain, mais la beauté du spectacle incite à quelques risques. L’île est minuscule, mais nous ne pouvons pas en faire le tour à la nage, car sur certains côtés, il y a un courant terrible dans lequel il ne faut surtout pas être pris sous peine de dériver à très grande vitesse, on en voit le remous en surface depuis la plage, cela fait un peu peur.
Frayeurs à Kanawa Island
A notre arrivée à Kanawa Island, à part d’énormes étoiles de mer, la première chose que nous avons vue dans l’eau, depuis le ponton, ce sont des requins à pointe noire, appelés aussi requins de récifs. Sur la plage des dizaines de coquilles de bénitiers marquent un sentier, qui mène vers les paillotes de « Kanawa Resort », un resort sans eau, ni électricité ni tout à l’égout, ni piscine, ni rien de conventionnel, juste des paillotes, une sorte de restaurant ou il n’y a que des spaghettis bolognaise et la mer tout autour… Un vrai resort d’aventurier.
Enfilant palmes masques et tubas rapidement nous sommes tous dans l’eau à la recherche des requins et autres raies mantas, pour nous c’est rapidement le paradis marin ….
Mais en rentrant dans l’eau, Natacha se fait mordre à la jambe par un tricot rayé, un serpent mortel, ce qu’elle ne sait pas encore. Ce serpent colporte toutes sortes de rumeurs qui veulent qu’il a une petite bouche, ne peut pas mordre l’homme, qu’il est inoffensif….
Ce n’est pas vrai. Il économise seulement son venin qui lui permet de chasser et donc de manger. Il n’envenime pas toutes ses morsures sous peine de mourir de faim le temps que le venin se reconstitue. Son venin comme celui de tous les serpents marins est terriblement puissant (celui du tricot rayé est 10 fois plus puissant que celui du Cobra Royal). Heureusement, lorsqu’il mord un homme, c’est en général pour se protéger par pour tuer, de fait il n’envenime que 25% de ses morsures. Avec du venin, sa morsure est mortelle à 50% (soit 12,5% de chances de mourir sur une morsure). Les premiers symptômes de l’envenimation apparaissent de quelques minutes à une heure.
Les locaux venus au secours de Natacha lui ont recommandé de s’asseoir à l’ombre pendant quelques instants, et l’ont observée tout ce temps, puis au bout d’une heure lui ont dit qu’elle ne risquait plus rien. Il faut dire que nous étions à 2 heures de Labuan Bajo, honnêtement, peu de chances de survie, cela fait vraiment peur quand on y repense …
Pendant se temps, dans l’eau turquoise, nous on ne se doutait pas de ce qu’il se passait sur la plage. Nous avons vu la terrible et merveilleuse rascasse volante (Scorpion Fish), des poissons clowns de toutes sortes de couleurs, parfois même mauves et noirs, des poissons perroquets, des chirurgiens, des poissons coffres, des murènes, des oursins, du corail de toutes les couleurs, des anémones, des spirographes et des crinoïdes…
Et surtout, nous avons fait la conversation avec un gigantesque calmar (80 cm au moins) qui nous laissait l’approcher aussi curieux de nous que nous de lui. Sa peau affichait tantôt des cercles, tantôt des lignes ou des motifs irisés de vagues bleues, rouges et j’en passe, il nous observait et gardait toujours la même distance entre nous et lui, il tournait autour de nous, nous regardait fixement avec ses grands yeux, cela a duré au moins 5 minutes de magie complète, puis il s’est éloigné, ce fut un moment inoubliable.
A notre retour Natacha nous a racontée son horrible aventure, elle est moins motivée pour retourner dans l’eau maintenant, à propos d’eau, Andika vient nous chercher sur la plage, il a l’air inquiet, il nous fait voir le ciel noir à l’horizon, nous rentrons et l’orage nous croise à 10 minutes de Labuan Bajo, du coup Andika nous dépose directement sur la plage de l’hôtel.
La vie à Labuna Bajo….
Labuan Bajo, c’est sale au delà du possible. La mer y est une poubelle et les plages y sont couvertes de détritus et de morceaux de plastique. Il faut s’en éloigner pour échapper un tantinet aux bouteilles et sacs plastique, toutes les ordures partent à la mer si elles ne sont pas brulées à même le trottoir.
Pour ce qui est de manger, il y a à Labuan Bajo davantage de clubs de plongée que de Restaurants et vraiment il ne faut pas espérer bien y manger et ne pas être difficile, mais la nourriture n’est pas chère (pour nous), et les boissons non plus. Par exemple, le soir nous allions souvent dans un bar/restau avec vue sur la mer où l’on nous servait des « pizzas » composées uniquement de pâte recouverte de concentré de tomate, et rien de plus, pas même une olive, car il n’y avait rien d’autre…. Oui, c’est très pauvre, et ça ne donne pas envie de faire le fier.
Dans les rues, les gens brûlent leurs poubelles, ça pue terriblement, mais il paraît que cela éloigne les moustiques. Dans ces rues, la nuit surtout car c’est très mal éclairé, il faut faire très attention à chacun de ses pas, car sur les trottoirs il manque souvent des dalles de bétons, au dessus des égouts, et dans l’obscurité c’est très dangereux.
Pour le transport, on utilise les transports collectifs, les bemos, ce sont des taxi collectifs qui sillonnent les quelques routes et vous déposent où vous voulez pour quelques roupies, ce ne sont pas des tuk-tuks, mais de véritables camionnettes aménagées. C’est très pratique, très économique et ça permet de rencontrer les gens, mais parfois à l’intérieur ça sent très fort le poisson.
Point de vue sécurité, à part le risque de se faire renverser par une moto ou une voiture, ou de tomber dans un trou sur le trottoir, il n’y a aucun problème. A Flores, les gens sont naturellement gentils et respectueux dès lors que vous l’êtes aussi, un peu comme partout en Asie.
Par contre les couchers de soleil sont tous plus merveilleux les uns que les autres…
Pour voir notre galerie sur Flores, Rinca, Kanawa…. cliquez ici.
Kuta Bali
Nous ne sommes restés qu’une journée et une nuit à Kuta Bali, à notre retour de Flores. La plage est bordée par des discothèques de jour, qui diffusent de la musique à fond. La plage est bondée de bikers australiens tatoués qui accumulent les bières dans une ambiance festive, certes, mais quand on rentre de Flores, ce n’est pas vraiment ce que l’on recherche. L’hotel (Bali Patra Jasa Bali Resort Villas) était pas mal, mais bien en-dessous de l’hotel Intercontinental de Jimbaran.
Pour faire la fête, Kuta c’est probablement bien, il y a des activités nocturnes et diurnes, mais nous recherchions davantage de sérénité, et ce n’est pas l’endroit idéal.
Conclusion sur Kuta: Nous sommes venus, nous avons vu et nous n’y reviendrons plus.
Budget et Organisation
Le budget et l’organisation, tel que décrit ci-dessous est réalisé pour 4 personnes, 2 adultes et 2 enfants de 5 et 9 ans.
Pour les vols domestiques en Indonésie, le moteur de recherche Ticket Indonesia était le meilleur, sinon, les vols sont quasiment impossibles à trouver.
Jours | Lieu | Quoi | Quand | Qui | Eur | SGD | IDR | |
sam 19 oct | AM | Singapore | 12:05 | |||||
PM | Bali Denpasar | Transport | 12:05->14:40 | TigerAIR | € 302,21 | $ 503,68 | IDR 4.649.908 | |
Hotel | nuit | Hotel Intercontinental | € 260,57 | $ 440,79 | IDR 4.052.874 | |||
dim 20 oct | PM | Bali Denpasar | Hotel | nuit | Hotel Intercontinental | € 235,51 | $ 398,39 | IDR 3.663.103 |
lun 21 oct | AM | Bali Denpasar | Transport | 11:00->12:30 | Sky Aviation | € 261,02 | $ 443,74 | IDR 4.091.286 |
PM | Flores Labuan Bajo | Hotel | nuit | Laprima Hotel | € 56,40 | $ 95,88 | IDR 883.449 | |
mar 22 oct | PM | Flores Labuan Bajo | Hotel | nuit | Laprima Hotel | € 56,40 | $ 95,88 | IDR 883.449 |
mer 23 oct | PM | Flores Labuan Bajo | Hotel | nuit | Laprima Hotel | € 56,40 | $ 95,88 | IDR 883.449 |
jeu 24 oct | PM | Flores Labuan Bajo | Hotel | nuit | Laprima Hotel | € 56,40 | $ 95,88 | IDR 883.449 |
ven 25 oct | PM | Flores Labuan Bajo | Hotel | nuit | Laprima Hotel | € 56,40 | $ 95,88 | IDR 883.449 |
sam 26 oct | AM | Flores Labuan Bajo | Transport | 10:55 -12:30 | Merpati Nusantara | € 297,28 | $ 505,38 | IDR 4.659.594 |
PM | Bali Denpasar | Hotel | nuit | Patra Jasa Bali Resort & Villas | € 146,74 | $ 249,09 | IDR 2.300.000 | |
dim 27 oct | AM | Bali Denpasar | Transport | 09:10->11:45 | Air Asia | € 305,02 | $ 508,36 | IDR 4.445.000 |
PM | Singapore | 11:45 | ||||||
Taxes | Entrée Indonésie | USD | € 73,33 | $ 124,48 | IDR 1.149.425 | |||
Sortie Indonésie | USD | € 73,33 | $ 124,48 | IDR 1.149.425 | ||||
Aéroport DPS->LBJ | IDR | € 10,21 | $ 17,33 | IDR 160.000 | ||||
Aéroport LBJ->DPS | IDR | € 10,21 | $ 17,33 | IDR 160.000 | ||||
Aéroport DPS->SIN | IDR | € 38,28 | $ 64,98 | IDR 600.000 | ||||
Repas | € 408,00 | $ 680,00 | IDR 6.277.672 | |||||
Excursions | € 180,00 | $ 300,00 | IDR 2.769.561 | |||||
Total | € 2883,71 | $ 4857,43 | IDR 44.545.093 |
Les cours de change sont ceux en vigueurs en octobre 2013, à savoir:
EUR | SGD | IDR (/100k) | |
EUR | 1 | 1,7 | 15.663,99 |
SGD | 0,6 | 1 | 9.231,87 |
IDR (/100k) | 6,38 | 10,83 | 100.000 |